mercredi 4 mai 2011

La confiance désormais

Cet énième rendez vous avec l'anesthésiste aura eu pour effet d'avoir désormais confiance en l'équipe qui va s'occupper de moi. C'est un homme d'une bonne cinquantaine d'années qui m'a reçu, l'air avenant. J'ai dû répondre, de nouveau à un bon nombre de questions concernant ma santé et mes antécédants, parmi lesquelles:- "Il s'agit de quel sein?"
Là j'ai dû le regarder d'une façon qu'il a dû voir la panique sur mon visage. Il me dit qu'il vaut mieux qu'on me demande trop souvent cette question plutôt que le contraire. Je lui réponds:
- "le droit, ne déconnez pas hein! Faut pas s'tromper!"
- "vos dents sont toutes les vôtres?"
- "Heu...oui".
 - "Avez vous dans votre famille, des gens atteints de la maladie creutzfeld Jacob?"
- "heu...non".
- "Combien pesez vous?"
- "Heuuuuuuu...105 kg, j'veux être sûre que j'me réveillerai pas en plein opération!"
-" oui et bien là, vous ne vous réveillerez plus du tout" me lance t'il dans un éclat de rire.
Et il y eût tout un tas d'autres questions. Des recommandations aussi, parmi lesquelles, ne pas prendre d'aspirine une semaine avant l'intervention, c'est à dire à partir d'aujourd'hui.

Mais surtout, il m'a dit une phrase qui vraiment m'a fait du bien: ici les patients n'ont pas le droit de souffrir. L'équipe doit devancer la douleur et vous êtes en droit de râler si vous souffrez. Et cette phrase m'a fait un bien fou. Et même si je sais que je vais souffrir, il m'a assuré que ça devrait être supportable. Et j'ai envie de le croire.

Pi pour finir les réjouissances, trois paires de boucles d'oreilles m'ont été offertes, histoire d'accessoiriser mon look. Ca fait trèèèèèèèèèès plaisir et ça donne de la force. Grâce à ces gestes, je me sens pas trop mal avec mes cheveux courts. Merci à vous.

2 commentaires:

ash a dit…

Fais pas trop la comique parce qu'après ils voudront plus te laisser partir!! ;) T'es notre clown pas le leur...

Nala a dit…

L'opération est passée et l'anesthésiste n'avait pas menti. Trois jours après l'opération la douleur a jusqu'ici toujours été supportable.