vendredi 19 août 2011

Vacances, j'oublie tout

Ca y est. C'est fait. Je suis partie en vacances, dans le sud, voir ma môman et ma soeur et sa ptite famille. Ah, le sud...C'est quand même autre chose en terme d'ensoleillement, et ça fait un bien fou. Une semaine à se faire chouchouter. Ca non plus, ça n'a pas de prix. Ballades, sorties nocturnes, barbecue, glaces et plein de chaleur. Super.
Pour autant, je suis partie cinq jours après ma troisième cure, qui donc a été décalée du fait d'un manque de plaquettes. Si j'ai été effectivement moins malade que les fois précédentes, l'effet nauséeux est resté bien plus longtemps. C'était donc la première fois de ma vie qu'un voyage en train me rendait malade. Et comme d'habitude, pour "échapper" aux nausées pendant le voyage, je me suis réfugiée dans le sommeil en espérant que ça m'éviterait d'avoir à courir jusqu'aux toilettes du tgv. Mais, ça s'est finalement bien passé.
Je suis arrivée tout de même bien nauséeuse, avec, comme à chaque fois, une truffe à la place de mon nez. Je détectais toutes les nouvelles odeurs. Pas nécessairement désagréables, mais,  pendant cette période, il n'y a aucune odeur qui m'enchante.
Mes proches étaient naturellement précautionneux à mon égard. Très précautionneux. Presque trop. Surtout au début. Alors ça te renvoit un peu l'image de la malade. Mais par la suite, quand la nausée s'en est allée, et les choses se sont détendues. J'étais bien. Tellement bien que Ginette (ma prothèse) est même restée dans sa boite toute la semaine. Je ne l'ai mise qu'à l'aller et au retour. Et je pressens que je ne l'utiliserai que par moments. Lesquels? Je n'en sais rien.
 J'ai passé un très bon moment qui m'a requinquée vraiment.

Au retour, j'ai retrouvé la grisaille (par intermittence) parisienne ou disons un temps assez changeant. Ca a l'inconvénient de ne pas trop savoir comment s'habiller. Résultat, depuis quelques jours, j'ai un rhume/maux de gorge qui couve. D'habitude, je n'y porte absolument aucun intérêt et aucune importance, mais là, je me dois de surveiller ça. Parce que du coup, il est hors de question que mes plaquettes soient trop basses lors de ma prochaine cure (dont la date est dors et déjà décalée). J'ai dû négocier ferme le fait de repousser cette quatrième cure. Mais le médecin a bien compris l'importance pour moi de participer à ce concert, et sait aussi l'importance que joue le moral dans ce combat. Ne pas y aller, aurait été un coup très dur pour moi, et je sais que ça va me donner de la force comme peu de choses m'en donnent actuellement.

Alors, je me considère encore en vacances. D'ailleurs, ce samedi, avec le beau temps prévu, je vais même passer une journée à la mer avec les copines. Puis le week end de la semaine prochaine annonce aussi de beaux moments en perspective! Alors, comme dirait la chanson: "vacances, j'oublie tout, plus rien à faire du tout. Je m'envoie en l'air (bon..ça heu...pas trop hein), ça s'est super, folie légère".

2 commentaires:

Esprit de Femmes a dit…

Tête légère, c'est vrai que c'est super! les mamans et soeurettes sont des bons remontants ! bonne continuation de vacances donc, puisque tu as un répit supplémentaire !

Anonyme a dit…

ah c'est que les vacances sont faites pour ne penser à rien mais au final on y pense. je trouve très cool que ton médecin te laisse faire tes concerts même si ça se chevauche avec ton protocole de traitement. car souvent faire des choses qui nous font plaisir et prendre le temps de les réaliser participe de la bonne humeur et du bon moral et ça aide grave à aller mieux. Much love, Sabreen