"Avoir le coeur fragile" ou quand ça devient plus qu'une expression... La cure prévue aujourd'hui a été une fois de plus remise à plus tard. C'est la troisième fois que les médecins la reportent. Ils ont beau me dire qu'il ne faut pas s'inquiéter, ça devient compliqué de prendre les choses avec légèreté. J'avais pourtant passé de belles vacances au soleil mordant du sud de la France, pendant qu'au nord c'était, non pas les corons, mais le déluge; J'y ai fait de la musique, j'ai écouté les concerts de cigales. J'ai entendu murmurer le mistral. J'ai visité des ami(e)s et partagé un café ou une terrasse. J'ai aussi largement profité du cocon familial.
Et j'étais revenue le coeur léger... Trop léger sans doute.
Bien sûr ça n'est pas la forme olympique et c'est loin de l'être (avec les dix kilos et plus que j'ai pris!), mais je ne ressens pas particulièrement d'essoufflement ou de sensations "oppressantes".
Pourtant lorsque je me suis présentée ce matin à la cure, le médecin qui m'a reçu a commencé par "asseyez vous, je vais vous expliquer". A ce moment là, je ne sais pas si c'est le résultat de la prise de sang ou le résultat de l'échographie cardiaque (toutes deux faites la veille) qui cloche.
Malgré la discrète (mais insuffisante) amélioration de cette dernière écho, le médecin a décidé de voir avec l'ensemble de l'équipe médicale comment ils allaient procéder pour m'administrer les six cures restantes, sans que ça fatigue trop fort mon coeur. C'est la raison pour laquelle la cure a été décalée à la semaine prochaine.
Je suis presque au bout. Ne pas se décourager. Je suis presque au bout. Ne pas se décourager. Je suis presque au bout. Ne pas se décourager. Je suis presque au bout.
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