L'autre nuit, s'est invitée, ma vieille amie l'angoisse. Non contente de venir me pourrir, elle s'est radinée avec ses acolytes (la poisse et un autre que je voyais mal, planqué sous une énorme capuche). Je leur ai poliment expliqué qu'il n'y avait, dans le cercle de mes ami(e)s, plus de place. Ils ont compris qu'ils n'étaient pas les bienvenus et qu'il fallait qu'ils se cassent.
De ce combat je garderai une trace, leur ai je dit et cette cicatrice me rappellera toujours à votre bon souvenir. Mais je veux continuer de croire en la vie, parce qu'elle et moi, n'avons pas fini la route.
Parce que, même si j'ai souvent eu l'impression d'en découdre avec elle, finalement, je ne lui ai jamais dit qu'elle était belle et que je tenais à elle. Et que, évidement, dans mon coeur, elle a toute sa place. Qu'il me reste encore, dans mon congel, dix huit litres de glace.
Alors, j'ai regardé l'angoisse, la poisse, et sa copine bien en face, et leur ai dit que j'avais choisi mon camp; que j'endossais ma carapace et me dirigerai toujours vers la lumière, quoiqu'elles veuillent ou qu'elles fassent.
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