Depuis que j'ai été admise à l'hôpital, les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas forcément. Le matin, je suis réveillée à six heures par l'infirmière qui vient me changer les redons. Les redons sont deux petits bidons reliés à mon corps par un tuyau , qui permettent l'évacuation de sang, de lymphe, et de déchets avant la cicatrisation complète. Tant qu'ils sont plein, je reste à l'hôpital. C'est dommage parce qu'au niveau de la cicatrice, cela fait deux jours que je ne porte plus de pansements. Ça fait deux jours également que je prends de nouveau la douche. Hier, c'est surtout le coté gauche de mon corps qui sentait le savon. A droite, au niveau du buste, c'est quand même rester très sec. A cause de l'appréhension et aussi de la douleur. Entre hier et Aujourd'hui, après quelques messages, quelques coups de fils, après réception d'un bouquet de fleurs, d'un bouquet de couleurs, d'un bouquet d'odeurs, de chaleur, je suis parvenue à me mouiller entièrement le corps et à mettre quelques touches de savon sur la cicatrice.
Bref, je disais réveil vers six heures. Puis moins d'une heure après, c'est la température que l'on est venu prendre. Puis, petit déj autour de huit heures, huit heures et demi. Souvent au cours de ce repas, l'infirmière vient prendre ma tension et mon rythme cardiaque.
Après le petit dèj, mission douche/habillage. De mieux en mieux de jours en jours. Puis Je fais une première sortie dans la cour de l'hôpital après la visite, en milieu de matinée, de l'interne qui vient vérifier l'évolution de la cicatrice et le rapport que j'entretiens à la douleur.
Après ce petit bol d'air qui fait du bien, il est souvent presque l'heure du repas de midi. Depuis le début que je suis ici, je m'efforce de TOUT avaler pour avoir de l'énergie, et pour faciliter la cicatrisation. Après c'est la pause clope, avant le roupillon qui va bien.
Tout ça peut m'emmener jusqu 'à la fin d'après midi, que je boucle avec un livre ou avec un dvd. C'est la piqure anti-phlébite qui m'indique que l'heure du diner est proche.
Aprés le repas du soir, la soirée ne se prolonge pas des masses. Un peu de lecture, de musique. Brossage de dents, prise des constantes et fermeture centralisée, dans le brouhaha environnant du service, de mon corps et de mon esprit.
Envoyé de mon iPhone
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