Je n'aurais jamais penser pouvoir écrire un truc pareil pendant cette traversée du désert inter-sidéral. Et pourtant, aujourd'hui je me sens enfin bien:
J'ai repris mon travail à plein temps. J'ai d'ailleurs dû "batailler" pour y parvenir à cause d'un malentendu dans la procédure de demande de reprise qui avait causé un retard dans ma demande. Le médecin du comité médical m'avait donc prolongée de trois mois supplémentaires alors même que j'avais demandé à reprendre à plein temps. J'ai dû râler fort et même très fort, appuyée par le service des ressources humaines. Une fois la situation arrangée, j'ai pu changer de service: après être restée huit mois dans un service (des sports) à être complètement inutile, j'ai obtenu de pourvoir intégrer un service culturel et je travaille depuis le début du mois de juillet dans une salle de concerts à un poste de médiation culturelle.
Du coup, l'aspect professionnel partiellement réglé, l'envie est apparue de reprendre possession de mon corps et de me débarrasser de mes 25 kilos superflus. Je n'avais jamais eu de problème de poids avant ce douloureux épisode de ma vie. Et s'il n'y avait pas eu mes anciens pantalons pour témoigner de cette prise de poids, j'avoue que j'ai eu du mal à réaliser mon état. Le fait est donc devenu flagrant lorsqu'en essayant ces fûtes d'avant, l'essayage s'arrêtait au niveau des mollets. J'avais juste l'impression que ces pantalons ne m'avaient jamais appartenu. Je ne comprenais pas non plus pourquoi mes baskets me faisaient mal aux pieds. Le détail qui m'a permis de me rendre à l'évidence, c'est la taille de mon unique sein. Enfin quand je dis "sein", j'enjolive un peu.On est plus près de la mamelle qu'autre chose. Bref, le tout m'indiquait fermement qu'il y avait eu prise de poids. Je me suis alors souvenu que pendant dix huit mois, dormir (ou être au lit) a quasiment été ma principale activité physique. Je paye tout ça aujourd'hui, mais plus pour très longtemps: je me suis inscrite sur un coup de tête dans une salle de sports. Je fais du cardio tous les jours (sauf le dimanche, faut pas déconner!). Une heure. Pour l'instant je ne trouve pas d'autre mots que: "c'est horrible". Je suis un énorme amas de courbatures sur pattes, et j'ai mal partout. Mais pour autant ça doit quand même stimuler mes endorphines puisque j'y retourne chaque jour.
Bref, avant j'étais malade mais c'était avant.
2 commentaires:
Bonjour.
On ne se connaît pas, j'ai découvert ton blog par hasard. J'ai pourtant envie de te tutoyer parce qu'on a traversé d'identiques tempêtes. De mon côté je n'ai pas encore repris le boulot. Bientôt. Le comité médical s'est réuni hier.
Moi je n'ai pas osé mettre la chanson de Stromae sur mon blog, un blog que j'avais ouvert parce que ce n'était pas possible de répondre à tous ceux qui me demandaient des nouvelles,... tu connais.
Voilà, c'est juste un petit mot qui n'a pas besoin de figurer dans les commentaires, juste comme on fait une chaleureuse bise à une copine.
Bienvenue sur ce blog que je pensais fermer il y a quelques temps, mais finalement non. Alors Je me permets de publier ton commentaire sympa.
Je trouve le texte de Stromae bien écrit et je le trouve courageux de se lancer dans ce genre de sujet pour une chanson. Alors j'ai publié oui. Et puis, je dois dire que je me fout de ce qu'on peut en penser. C'est MON blog! ;o)
Bon courage pour la reprise du travail.
Merci pour ton commentaire.
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