Mais lui, c'est tout le contraire de toi. Alors que j'aurais tout fait pour te garder encore un peu, l'autre je fais tout pour le virer. Toi, tu étais l'élément social. Celui grâce à qui j'échangeais avec des inconnus dans la rue, moi la sauvage. Lui me pousse vers l'isolement. Heureusement que je suis bien entourée. Toi, c'était la légèreté, les clowneries, la chaleur. Lui, c'est l'angoisse, la douleur, la nuit, la froidure. A son contact, je m'enlaidis.
Oui, tu es parti. Et ce soir, ta folie, ta joie de vivre auraient certainement eu raison de mes douleurs, de mes angoisses et de tout ce qui me blesse.
Ce soir, j'ai pris comme pansement, ton collier et ta laisse.
20 Mars 2000
09 Novembre 2010
2 commentaires:
Je suis très émue par ton récit pour lui et pour toi. Je pense à toi. Bises ! Courage ! Esprit de Femmes
t'as vu:il n'est pas entièrement partit
grâce à l'amour que tu as eu pour lui
grâce aux souvenirs de ses innombrables conneries
dont tu nous a fait les illarants récits
...ces moments que partagent des meilleurs amis
sont ,pour toujours ,gravés dans nos esprits.
et ,ici ,là tout de suite,j'ai bien envie
de lacher un pitoyable "poil au zizi" ! :-z
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